Coram Deo

Es-tu de ceux qui ne font pas que connaître les bonnes réponses mais qui les appliquent ?

Es-tu de ceux qui se mettent concrètement en action ?

Es-tu de ceux qui se préoccupent de leur prochain sans rien attendre en retour ?

Es-tu de ceux qui savent s’arrêter dans la rue avec les plus déshérités ?

Es-tu de ceux qui partagent leur foi et leur bien ?

Es-tu de ceux qui vivent pour donner et partager ?

Es-tu de ceux qui partagent leur foi ?

Es-tu la lumière là où tu es ?

Es-tu l’espoir pour cette génération ?

Es-tu de ceux qui sont trop honteux pour afficher la couleur ?

Es-tu de ceux qui cachent leur foi aux autres ?

Es-tu de ceux qui influencent les autres … ou de ceux qui se laissent influencer par les autres ?

Ta fierté vaut-elle plus que ton âme et celles de ton entourage ?

Serais-tu prêt à changer pour le royaume de Dieu ?

Es-tu de ceux qui savent aimer en toute circonstance ?

Es-tu de ceux qui essayent de comprendre les autres avant de les juger ?

Es-tu de ceux qui préfèrent pardonner plutôt que de garder rancune ?

Es-tu de ceux qui veulent refléter l’amour de Jésus pour les humains ?

Es-tu sûr de parfaitement assumer ta foi ?

Es-tu de ceux qui la camoufle ?

Es-tu de ceux qui la garde pour eux ?

Es-tu vraiment trop timide ?

Qu’est-ce qui te retient de la crier au monde entier ?

A quoi sert un remède si on ne le partage pas ?

Serais-tu prêt à changer pour le royaume de Dieu ?

Es-tu de ceux qui en veulent plus ?

Es-tu de ceux qui ont faim et soif de Dieu ?

Es-tu un amoureux de Jésus ?

Aimes-tu chercher sa présence ?

Aspires-tu à faire sa volonté ?

Es-tu une louange perpétuelle devant la face de Dieu ?

Es-tu de ceux qui suivent leur famille ou leurs amis dans leur foi ?

Es-tu de ceux qui subissent l’église ?

Es-tu blasé de ta vie religieuse ?

A quoi sers-tu dans ton église ou en dehors ?

La vie avec Dieu n’est-elle pas bien plus qu’une vie religieuse ?

Serais-tu prêt à changer pour le royaume de Dieu ?

L’être humain est une créature mystérieuse, à la fois tellement concrète et palpable mais en même temps si indéfinissable et immatérielle. Nous sommes bâtis de chair et d’os mais ce tas de cellules est en même temps le siège d’émotions, de sentiments, de réflexions parfaitement immatérielles. Nous sommes vite impressionné en découvrant la complexité du fonctionnement de notre corps. Nous sommes de vraies machines organiques à fonctionnement autonome, doués d’un organe particulièrement complexe même pour le plus brillant des scientifiques, à savoir le cerveau. Comme le constatait le roi David, nous sommes effectivement des créatures merveilleuses. Mais au-delà de notre aspect matériel et chimique se trouve un incroyable cadeau de Dieu auquel nous ne portons souvent que trop peu d’importance. On s’y habitue tellement qu’on ne réalise pas à quel point Dieu nous a gâté en nous donnant une alarme reliant notre cerveau et notre coeur : la conscience. Pour t’en rendre compte imagine un instant quelle serait ta vie si tu n’en n’avais pas …

Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 1 Timothée 1:18-19

Dieu n’a pas seulement crée l’être humain de chair et d’os et doué d’une certaine intelligence mais il lui a donné une alarme interne afin de le guider dans ces choix. En tant qu’alarme, son but est d’avertir pour que l’on puisse réagir. Notre conscience met le doigt sur quelque chose qui cloche, elle soulève un problème et nous met mal à l’aise face à un mauvais choix. Lorsque cette alarme se déclenche, 3 solutions :

- Primo, tu tiens compte de l’alarme et tu agis en conséquence. Il s’agit là de garder une bonne conscience comme le conseil Paul à Timothée. C’est ce qu’on pourrait appeler « vivre en phase avec soi-même et avec son créateur ». 

- Deuxio, tu fais le contraire. L’alarme te fait rondement suer à force de sonner et tu décides de la déconnecter. En appuyant sur « off » tu penses que tu vas enfin être tranquille… Ne fais jamais cela ! Ne déconnecte jamais ta conscience, ne l’étouffe jamais, ne la tue pas ! C’est un cadeau de Dieu pour ton bien. En agissant ainsi tu te détourneras clairement de Dieu et tu es sûr de te pourrir la vie. Des choix se présenteront toujours à toi et tu feras quasi systématiquement les mauvais. C’est le naufrage assuré. Si c’est malheureusement déjà ton cas, il est temps de la rallumer en appuyant sur « on ».

- Et puis une autre alternative consiste à laisser l’alarme allumée mais sans réagir pour autant. C’est la situation la plus invivable qui soit. Tu laisses cette alarme pourtant prévue pour ton bien te bouffer le crâne. Là ce n’est pas le plan de Dieu pour toi. L’alarme t’avertit, elle peut t’avertir plusieurs fois et même insister (pour ton bien) mais elle t’avertit pour que tu réagisses. Si tu ne réagis pas malgré les avertissements de ta conscience et que tu persistes à prendre une mauvaise direction, tu risques non seulement de faire des mauvais choix mais tu culpabiliseras puisque tu sais que tu n’aurais pas dû prendre ce chemin. C’est la porte ouverte à la déprime, à l’isolement, à une culpabilité profonde ! Plus tu restes dans cet état, plus tu auras du mal à t’en sortir. La culpabilité fait mal et je dirais autant à nous, qu’à Dieu, qui n’aime pas nous voir souffrir. Satan est capable de retourner ce cadeau en véritable cauchemar en nous faisant rentrer dans une spirale de culpabilité et de dépréciation, tout en nous mettant la pression pour ignorer le signal d’alarme dans nos actions. Ne t’es-tu jamais dit face à une situation où ta conscience te rappelait à l’ordre : « Je ne peux pas m’arrêter ! », « Je n’y arriverais jamais ! », « Je ne vaux rien ! », « Je ne mérite pas ceci ou cela ! ». Satan est capable de te susurrer tout un tas de choses à l’oreille mais il ne faut pas croire à cela car c’est le père du mensonge, son objectif est de te détruire. Dieu qui nous aime à un autre plan pour nous : la liberté. Et la vraie liberté c’est de ne plus être sous le joug de Satan.

C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. [...] vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair. Galates 5

Dieu nous a donné une conscience non pas pour nous faire suer mais pour nous éviter bien des soucis. A nous de l’écouter et plus encore de réagir à son écoute. Ne la déconnectons jamais et ne laissons pas Satan transformer ce cadeau en arme contre nous-mêmes. Rappelons-nous que c’est un menteur et que Dieu veut avant tout notre bien-être.

“Que ma vie soit un parfum d’une agréable odeur”, thème de notre dernière soirée Coram Deo qui nous lance tout plein de défis pour notre vie quotidienne. Être d’une agréable odeur à Dieu, qu’est ce que cela veut dire ? Comme Bryan nous l’a rappelé, Dieu n’attend pas de nous des hommes et des femmes parfaits, sans tâches et sans reproches, mais il attend de nous une disposition de cœur toujours prête à l’honorer. Il attend de nous un cœur humble, prêt à reconnaître ses erreurs pour les lui confesser.

L’esprit est bien disposé mais la chair est faible. Matt 26:41

Nous ne pourrons jamais être parfait et Dieu en est conscient Par contre nous pouvons être parfait à ses yeux si nous nous tenons chaque jour prêt à reconnaître nos erreurs devant Lui et devant les hommes. Le péché a séparé l’homme de Dieu. Nous ne pouvions pas avoir un accès à Dieu étant d’une mauvaise odeur mais Jésus est venu sur terre pour reconstruire une ligne directe entre notre Père créateur et nous. Son sacrifice à la croix, le sang qui en a coulé a été pour nous le “parfum qui détruit les mauvaises odeurs” qu’il nous fallait pour pouvoir nous approcher de Lui avec une bonne odeur.

Si nous confessons nos péchés Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1:9

Cette grâce que Jésus nous a faite ne doit cependant pas être pour nous une excuse pour ne faire aucun effort. Notre vie est remplie de défi. Dans les plus grandes choses comme dans les plus petites, dans les plus voyantes comme dans les plus secrètes, Dieu nous appelle à Lui être d’une agréable odeur. Ceci n’est pas seulement pour Lui faire plaisir, mais c’est aussi pour notre bien et le bien de ceux qui nous entourent. Dieu nous a crée et par conséquent Il sait mieux que nous ce dont nous avons besoin pour vivre une vie épanouie. Les préceptes qu’Il nous a laissé ne doivent pas être vus comme des contraintes mais plutôt comme un code de la route. Ils ne sont pas là pour nous embêter mais pour notre bien et le bien de ceux qui nous entourent.

Pour nous le défi au quotidien est d’honorer Dieu dans nos actions, dans nos paroles ainsi que dans nos pensées. Ce qui se passe dans nos têtes, dans nos cœurs, peut s’apparenter à une véritable bataille : orgueil contre humilité, perversité contre pureté, animosité contre pardon, agressivité contre bienveillance, dévalorisation contre estime de soi, … La liste est longue, elle est en fait interminable.

Si nous relevons le défi de veiller sur nos pensées, nos paroles, nos actions, alors nous serons différents. La lumière sera en nous et elle se verra autour de nous.

Faisons la différence car nous ne sommes pas de ce monde !

PS : Le temps de rassembler tout ce qu’il faut et la semaine prochaine tomberont les premières photos. Alors à bientôt !

Imaginez-vous dans le noir total. Prenez donc une allumette et allumez-la. Regardez-la bien, le spectacle ne sera que de courte durée. La flamme est d’abord vigoureuse et fend les ténèbres. Mais vous avez à peine le temps de vous dire qu’elle est magnifique qu’elle s’affaiblit déjà. L’allumette elle-même se consume et puis peu de temps après il n’en reste qu’un bout calciné et la flamme n’est plus. Elle n’a pas servi à grand chose et ne servira plus jamais à rien. Pour elle, c’est fini.

C’est fou ce que nous ressemblons à une allumette. Disons que l’allumette en tant que matériel c’est notre corps. La flamme c’est notre âme. Comparons donc l’allumage de l’allumette au début de notre vie. Tout comme elle, notre espérance de vie est en fait assez courte. Durant ce court laps de temps, on a l’occasion de briller, de se faire remarquer des autres mais au final on arrive tous au même point. On brûle la vie, la vie nous brûle et puis on se consume, on vieillit, on meurt, fin de l’histoire. Dans cette perspective (un poil déprimante je vous l’accorde) on pourrait se demander à quoi tout cela rime. Vivre pour mourir, briller pour s’éteindre, tel semble être notre sort.

Cependant il y a une réalité à côté de tout ça que l’on appelle le royaume de Dieu. On pourrait le comparer à un énorme brasier qui ne connait pas de fin. Pourquoi ? Parce que Dieu Lui-même en est la source d’énergie. Il ne s’éteint jamais parce qu’il est sans cesse renouvelé, alimenté quotidiennement par des centaines “d’allumettes” qui décide de mettre leur flamme au service de ce grand brasier. Il demeure éternellement, éclaire les ténèbres, tel un phare qui montre le chemin et le salut. L’allumette en tant que matériel est consumé mais sa flamme demeure dans le brasier.

Pour nous il y a donc deux solutions. Comme une allumette, on peut décider de brûler pour nous-mêmes, de vivre pour notre gloire, que tout le monde voit combien on est capable de briller. Et puis, comme une allumette, avoir briller pour peu de temps et finir par s’éteindre sans espérance à venir. Mais on peut aussi décider de mourir à nous-mêmes et de devenir participant du royaume de Dieu. Nous vivons alors au service du royaume de Dieu, accompagné par une multitude d’autres âmes. Notre flamme ne s’éteindra jamais, notre âme sera sauvé pour l’éternité. Nous ne vivons plus pour nous-mêmes mais pour quelque chose de plus grand, de plus beau, de plus important. Nous trouvons enfin un vrai sens à notre vie. Nous ferons partie de ce brasier, de ce phare qui illumine les âmes perdues pour les amener au salut éternel. Nous ne vivons plus pour nous mais pour l’avancement du royaume de Dieu et notre âme ne mourra jamais.

Alors, plutôt tas de cendre ou brasier éternel ? Donne un sens à ta vie !

Je pense que la plupart d’entre vous connaissent déjà Leeland, groupe pop-rock américain qui sort des registres trop “bateau” et qui apporte une nouvelle fraîcheur sur la scène rock chrétienne. Leur premier album Sound of melodies avait déjà fait un tabac présentant 11 titres de louange ne sonnant pas comme un cantique à la Hillsong ! Richesse des jeux mélodiques, voix ultra-bluffante du chanteur, paroles très travaillées, le tout emballé par une production américaine. Bref un vrai coup de fraîcheur !

Et voilà qu’en février dernier le groupe a sorti un second album intitulé Opposite way. Le groupe reste à la hauteur du précédent opus même si certains y voit une baisse du niveau de recherche musical. C’est vrai que musicalement on tombe un peu plus dans les clichés, mais la voix de Leeland nous scotche et nous accroche toujours autant, sans parler des paroles toujours aussi excellente. Mais attardons nous un peu sur l’idée de ce CD : Opposite way … What does it means ? Leeland nous invite à vivre sur le “chemin opposé” (ça claque déjà moins en français). Ce n’est pas un style de vie qui fait qu’on va conduire à l’anglaise ou se la jouer roi Dagobert mais vivre “on the opposite way” consiste à vivre tel que Jésus a vécu, c’est à dire pas comme tout le monde mais comme Dieu le voulait. Leeland explique que c’est un combat de tous les jours que de s’affirmer en tant que chrétien plutôt que de se laisser influencer et polluer par le côté obscur de la force (cf. Star Wars évidemment). Dire non à un pote qui nous propose du shit, refuser une revue porno, vaincre une pulsion qui nous pousserait à répondre à la violence par la violence, dire non à tout ce que Dieu n’approuve pas. Jésus répondait à la haine par l’amour et nous demande de combattre le mal par le bien. L’expression “oeil pour oeil, dent pour dent” est bien dans la Bible, mais elle n’est pas référencer comme étant le chemin à suivre. Vivre “on the opposite way”, c’est finalement tourner à l’envers du courant de ce monde, être une lumière, jour après jour qui montre le chemin vers Dieu et non vers Satan.

Jésus a dit : Ils ne sont pas de ce monde, comme moi je ne suis pas de ce monde (Jean 17 : 7).

Vivons fier de ce que nous sommes, pas comme des moutons qui suivent le tas mais comme des enfants de lumière qui montre la voie !

http://www.leelandonline.com/oppositeway/main

http://www.myspace.com/leelandmusic